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 Lucie, you are the last.

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AuteurMessage
Mojito

Mojito


Messages : 35
Date d'inscription : 10/01/2016

RPG - Stay Alive
Nom/Prénom - Stay Alive: Lucie Stolarski
Âge - Stay Alive: 15 ans
Don - Stay Alive: Maîtrise de l'air

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MessageSujet: Lucie, you are the last.    Lucie, you are the last.  Icon_minitimeDim 17 Jan - 1:36

Lucie, you are the last.  T11o



Lucie Stolarski


Description

► Lucie aurait pu conserver une âme d'enfant encore un bon bout de temps si elle n'avait pas dû sortir du cercle parental. Souriante, un fin sourire aux lèvres persistant, populaire au sein de son lycée, Lucie aurait vécu une vie normale, comme toute adolescente, avoir son bac, puis faire des études, travailler, trouver un mari, faire des enfants. Oh oui, Lucie aurait sûrement eu une merveilleuse vie, si elle l'avait pu. Mais lorsqu'elle a vu sa belle-mère, malade, une lueur de folie dans le regard, coincée par son père, et que celle-ci réussi à le mordre, ce fut trop. Son fin sourire s'évapora, elle avait attrapé son petit frère de force pour l'enfermer dans sa chambre. Lucie avait grandi en quelques secondes d'au moins cinq ans mentalement. Parce qu'elle avait compris qu'ils étaient finis, que ses parents étaient déjà morts, qu'elle était seule pour survivre et aider son frère. A partir de là, elle devint autoritaire, ne supportant plus la contradiction, ne supportant plus qu'on lui désobéisse puisqu'elle faisait ça pour leur survie. Elle avait enfermé son frère, et était redescendue. Son père se débattait avec la furie dans ses bras. La peur se reflétait dans leurs yeux similaires. Ils l'enfermèrent à la cave. Peu à peu, les cris de rage et de folie de sa belle-mère furent remplacés par ceux de fièvre et de douleur de Matthieu, son père. La morsure qu'il avait à la main s'était infectée, et il n'y avait pas que ça : ils savaient tous qu'aucun soin n'était utile, rien n'aboutirait à quoi que ce soit. Matthieu se voyait mourir, Lucie voyait son père mourir, et elle devait endosser son rôle, pour cacher la vérité à son demi-frère. Lucie devint cachotière, pour le bien de tous.
Matthieu s'enferma lui-même dans la cave, avec leur mère, pour être certain de ne pas faire de mal à ses deux enfants. Elle apprit à voir ceux qu'elle aimait partir, sans pouvoir les retenir. Elle devint également possessive, et protectrice, violente, et méfiante.
A peine deux jours après, les cris de son père s'additionnèrent à ceux de leur mère, elle ne pouvait plus rien cacher à Julien. La franchise devint quelque chose de courant.
Lucie obligea son demi-frère à faire son sac, pour partir. Les hurlements n'étaient plus supportables, nuits et jours, ils ne se lassaient jamais, ils n'en dormaient plus. Lucie pleurait en silence dans son lit, Julien à côté d'elle, elle en venait à faire des nuits blanches, insupportables pour eux deux. Ils firent leurs sacs, emportèrent le minimum, et partirent. Devant la maison, elle hésita. Les laisser enfermés dans la cave, ainsi ce n'était pas humain, mais elle risquait gros si elle ouvrait. Elle aurait aimé les libérer, leur rendre leur liberté comme tout homme. Sauf qu'ils n'en étaient plus, et leur rendre leur liberté, ici, reviendrait à les tuer, leur épargner de souffrir du mal qui les ronger, leur rendre le humanité. Elle en était incapable. De la lâcheté ? De l'égoïsme ? Plutôt un besoin de se sentir hors de danger, de retrouver un endroit où elle pourra peut-être vivre comme avant. Car plus tard, c'est ce qu'elle cherchera, un lieu où elle sera en sécurité, où elle pourra vivre normalement.
Ils avaient dans leurs sacs beaucoup de nourriture, et quelques couteaux de cuisine, qui pourraient peut-être leur servir à se défendre sur la route. Effectivement, Lucie avait le maigre espoir que sa sœur jumelle soit, elle, encore vivante. Optimiste jusqu'au bout qu'elle était.
Les deux sœurs avaient été séparées à leurs six ans, par leurs parents qui s'étaient quittés eux aussi. Lucie étant allée chez son père, Estelle étant restée chez sa mère. Elles ne s'étaient revues qu'aux vacances dernières, autant dire qu'elles ne se connaissaient pas comme deux réelles jumelles le devraient. Enfin bref, Lucie est partie, accompagnant son demi-frère avec elle, avec l'espoir que sa mère ne soit pas dans le même état que désormais son père et sa belle-mère. Le seul détail gênant, fut la route : l'une habitant dans le nord de la France, l'autre en Bretagne. Sachant que la route était sûrement pleine de crevards en tout genre. Sans chercher midi à quatorze heures, Lucie prit la voiture de ses parents. Evidemment qu'elle ne savait pas conduire, mais de toute façon il n'y avait plus personne dans les rues. Tout le monde était enfermé chez soit, par peur de tomber malade. Mais c'était ce que nous attendait, qui que nous soyons, non ? Alors autant sortir et profiter du soleil une dernière fois.
La voiture dura quatre heures, avant qu'ils ne doivent s'arrêter. Lucie ne se sentait plus bien, elle n'était plus en mesure de fournir la concentration dont elle avait besoin. Nauséeuse, ils arrivèrent dans une ville, elle ne vérifia pas le nom, descendit directement du transport. Ses membres étaient lourds, une douleur diffuse la parcourait. Elle se demanda brièvement si c'était maintenant qu'elle allait mourir, avant de se souvenir de Julien. Elle ne pouvait pas mourir, que deviendrait-il ? Combattant son mal-être, elle fit un gros effort pour se lever et aller chercher un des sacs dans le coffre. Elle comptait attendre que ça passe, comme une idiote elle n'avait pas penser à prendre une trousse de soin. Est-ce que ça aurait eu un effet sur elle ? Elle ne savait même pas ce qu'elle avait. La première fois qu'elle dut vomir, elle eut le temps de sortir de la voiture. La deuxième fois, les sièges furent moins chanceux. Elle ne comprenait pas, elle avait mal au ventre, mal au corps, mal au crâne, et pourtant, elle n'avait pas l'impression de ressembler de près ou de loin à ces monstres. Autant dire qu'elle se sentait totalement perdue. Dans son état de semi-conscience, Lucie ne faisait pas attention à l'odeur. Julien, lui, ne supporta pas longtemps, et sortit en demandant vaguement s'il pouvait à la jeune fille, qui ne répondit pas. S'il avait su ce qui rôdait aux alentours, il serait sûrement resté dans la voiture.
Lucie ne se sentit mieux que le lendemain soir, elle remarqua enfin qu'elle était toute seule. Mal en point, son cœur la faisait toujours énormément souffrir, mais elle se décida à bouger quand même. Elle sortit de la voiture, son simple couteau en main, en interpellant de nombreuse fois son demi-frère. Grosse erreur, très grosse erreur. Une ombre bougea, puis encore une autre, autour d'elle. Elle se rapprocha lentement de la voiture, et rentra en vitesse lorsqu'elle vit le premier visage tout droit sorti de ses pires cauchemars, le visage d'un des crevards, le visage de l'horreur elle-même, s'approcha d'elle. Prenant le peu de courage qui lui restait (n'étant pas habituée à devoir aller directement voir la mort) elle démarra le moteur et écrasa un, deux, ou trois monstres qui se trouvaient là. Elle devait retrouver Julien, absolument ! Persévérante, elle n'abandonna pas, du moins, pas jusqu'à ce qu'elle retrouve le peu qui restait de Julien. Au sol, une forme compact, quelque peu... Sanguinolente, démembrée, reposait. Elle mit de longues minutes à se convaincre que c'était lui, que c'était vraiment ce qu'il restait de son demi-frère. Malheureusement, elle ne pouvait pas s'attarder, elle était toujours faible, et n'importe quel monstre pouvait lui tourner autour en ce moment même. Elle sécha ses larmes, silencieusement. La nuit s'installait, il ferait sombre et très froid d'ici quelques heures, elle ne pouvait plus s'attarder. Ses sanglots étouffés résonnèrent contre les murs des immeubles aux alentours, une dernière fois ils renvoyèrent un bruit de larme, lorsqu'elle retourna dans la voiture, ses doigts plein de sang.
Et elle roula, et elle roula, ignorant la douleur qui la faisait grimacer, ignorant les affreuses nausées qui la faisaient s'arrêter sur le bas de la route. Ne faisant guère attention aux larmes qui coulaient et à sa vue qui se brouillait. Son mal de tête s'estompa en premier, la laissant enfin réfléchir comme il le fallait.
Et enfin, elle retrouva la ville de sa sœur, puis sa rue, et enfin, elle arriva devant sa maison, dans un état lamentable, fatiguée, une douleur au cœur qui ne faisait que la faire souffrir depuis des heures.




Description physique

►  Lucie est belle, comme sa sœur, ce qui est assez logique. D'un visage fin, ornée d'un malicieux sourire enjôleur. Ni grande, ni petite pour une adolescente de quinze ans, elle est même svelte. Elle est blonde, mais pas d'un blond extrêmement clair, non, ses cheveux sont d'une teinte se rapprochant plus à celle de l'or. Parfois plus sombres ici et là, elle pensera à les couper plus tard, pour être tranquille. Dans le cas présent, ils seront toujours attachés, ou en tresse. Ses yeux sont bleus, assez foncés, sans qu'on les trouve trop sombres quand même, le juste milieu pour que l'on discerne leur couleur intense et profonde.
Lucie se mange les ongles, depuis qu'elle avait la charge de Julien, qu'elle devait remplacer ses deux parents. Désormais elle les ronge plus par peur, par stresse. C'est une mauvaise habitude qu'elle prendra et qui restera au fil du temps.  
Elle apprendra à manier son nouveau pouvoir avec beaucoup d'intérêt, ainsi elle deviendra plus agile et plus discrète, ainsi que de nombreux autres atouts qu'elle pourra acquérir. En somme, Lucie fera tout pour survivre, et pour protéger sa sœur, son pire cauchemar étant qu'elle finisse comme Julien. Elle ne compte pas laisser les crevards la grignoter comme ils l'ont fait avec son demi-frère.



Tout sur ton personnage...

« Jusqu'à ce qu'un jour dire « demain » n'ait plus de sens. »


Nom/Prénom : Lucie Stolarski
Sexe : Fille
Âge : 15 ans
Nationalité : Française.
Lieu de vie : Là où elle pourra.
Famille : Des crevards parmi tant d'autres, sœur : Estelle Morvan
Don : Maîtrise de l'air.

Why ?



© LIITCHY
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